jQuery Slider

Les champs et leurs abords forment une mosaïque de milieux naturels en relation les uns avec les autres. Ils abritent une faune et une flore typiques des plaines céréalières.

• Dans le champs, on observe des espèces adaptées aux milieux ouverts et au rythme des cultures, notamment à la moisson. On dit que ces plantes sont « messicoles ». Leur cycle de développement est souvent annuel comme celui de la culture. C'est le cas du coquelicot, du gaillet ou encore de la nielle des blés. Du côté de la faune, on observe des espèces qui ont besoin d'un sol nu pour se reproduire. C’est le cas de la perdrix qui y dispose son nid ou du lièvre qui ne fait pas de terrier.
  En fin d'été et à l'automne, les résidus des cultures, et notamment les quelques grains oubliés, attirent de nombreux oiseaux qui se préparent à la migration comme la cigogne ou les nuées de vanneaux huppés.

• En lisières de champs, on trouve un ensemble de milieux variés. Ces zones ne sont pas soumises aux travaux agricoles et sont dites « refuges ». Les espèces qui y vivent trouvent une partie de leur nourriture dans les champs juste à côté. Elles aident du même coup l'agriculteur en éliminant les ravageurs des cultures. C’est pourquoi ces espèces sont qualifiées « d'auxiliaires ». Nos terres sont bordées de bandes enherbées (les perdrix aiment y nicher et le chevreuil y brouter), de fossés humides (les sangliers y viennent se rouler), de bosquets et de lisières forestières propices à la nidification de nombreux oiseaux comme la buse variable ou la mésange charbonnière.

Pour observer ces animaux, la meilleure saison est le printemps car la végétation est encore assez basse et ils sont en période de reproduction. Vous augmenterez également vos chances aux heures les plus fraîches de la journée : tôt le matin ou à la tombée de la nuit. La présence discrète de certaines espèces, comme le renard ou le blaireau, est révélée par leurs empreintes laissées dans la boue des chemins.